Je l’ai connu au PSU en 1968, rue Mademoiselle. Nous avons fait un long chemin ensemble. Le premier mot qui me vient à l’esprit lorsque je pense à lui est » fraternel « . Il était attentionné et bienveillant, fidèle à ses amis. C’était simple de travailler avec lui car il avait une pensée claire et une formidable capacité d’entraînement. Michel a été un grand Premier ministre, même si ses relations compliquées avec François Mitterrand ont entravé son action. Son bilan social avec la CSG, le RMI est important mais il m’a particulièrement impressionnée lorsqu’il a géré la crise de la Nouvelle-Calédonie. C’était un homme curieux de tout et il s’était pris d’un intérêt passionnel pour l’Antarctique. Il a arrêté la politique, tel qu’on l’entend dans notre parti, c’est-à-dire les petits calculs. Mais il a continué de penser le monde de manière politique. On venait chercher auprès de lui des conseils, des analyses … même si ceux qui auraient eu le plus besoin de ses lumières ne le sollicitaient guère !
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